
Dans 8 salles du réseau
Jean-Pierre Améris revient dans les salles du GRAC pour présenter son nouveau film !
Copyright Caroline Bottaro
AIMONS-NOUS VIVANTS
Un film de Jean-Pierre Améris
Avec Valerie Lemercie et Gérard Darmon
Dans le train pour Genève, Victoire, une passagère envahissante, croise Antoine Toussaint, son idole, une grande vedette de la chanson française.
Entre lui, au bout du rouleau, et elle, débordante d’énergie, la rencontre sera explosive…
LES SÉANCES DANS LES CINÉMAS DU RÉSEAU
MARDI 22 AVRIL, 18h
Family Cinéma à St-Just St- Rambert (42)
Présentation du film en présence du réalisateur
MARDI 22 AVRIL, 19h
Cinéma Rex à Montbrison (42)
Echange avec le réalisateur à l'issue de la séance
MARDI 22 AVRIL, 20h30
Cinéma Paradiso à St-Martin-en-Haut (69)
Echange avec le réalisateur à l'issue de la séance
MERCREDI 23 AVRIL, 18h
Foyer Cinéma à St-Symphorien-sur Coise (69)
Echange avec le réalisateur à l'issue de la séance
MERCREDI 23 AVRIL, 20h30
Théâtre Cinéma Jean Carmet à Mornant (69)
Echange avec le réalisateur à l'issue de la séance
JEUDI 24 AVRIL, 19h
Cinéma La Passerelle à Trévoux (01)
Echange avec le réalisateur à l'issue de la séance
JEUDI 24 AVRIL, 20h15
Ciné Mourguet à Ste-Foy-lès-Lyon (69)
Echange avec le réalisateur à l'issue de la séance
VENDREDI 25 AVRIL
Le Club à Nantua (01)
Echange avec le réalisateur à l'issue de la séance
TOURNAGE EN AUVERGNE-RHÔNE-ALPES
Le film s’est tourné durant l’été 2024, notamment aux alentours du Lac Léman, à Divonne-les-Bains, Sciez-sur-Léman, Thonon-les-Bains, ainsi qu’en région lyonnaise, à Villefranche-sur-Saône, Caluire, Écully, Lyon et Corbas. Quelques scènes ont également été tournées à Paris et en Suisse.
+ d'infos sur le site d'Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma
Copyright Caroline Bottaro
ENTRETIEN AVEC JEAN-PIERRE AMÉRIS
Quand vous écrivez un nouveau film, vous le faites en réaction au film précédent ?
En fait, je suis tellement anxieux avant une sorti de film que je veille toujours à suivre le conseil que m’avait donné Claude Chabrol, c’est-à-dire, avoir toujours un ou deux films en développement. Il m’avait dit : « moi, quand mon film sort, je suis
déjà sur le prochain. Ça évite de sombrer dans l’angoisse au moment de la sortie. » Donc, j’essaie de faire comme lui. Ce qui signifie que, quand je choisis un sujet, que je me lance dans l’écriture d’un nouveau film, j’ignore encore comment le film
précédent sera accueilli. Pour « Aimons-nous vivants », je me suis remis au travail avec Marion Michau, dès le tournage de « Marie-Line et son juge ». On a échangé des idées, et elle a pu commencer à écrire.
D’où est née l’idée de ce sujet ?
C’est vraiment venu d’une angoisse. J’ai fait mon dossier de retraite, et l’angoisse m’a pris. Je me suis dit : et si demain, quelle qu’en soit la raison : parce que je suis malade physiquement, ou bien trop has been et qu’on ne me donne plus de financements, je n’arrive plus à me consacrer à ce qui est la grande passion de ma vie, faire des films, qu’est-ce que je ferai du reste de ma vie ? Je ne fais que penser au cinéma depuis l’adolescence, de voir des films, de lire sur des films, d’essayer d’en écrire et d’en faire. Ça a été une passion chronophage. Je n’ai pas
eu d’enfant, j’ai sacrifié beaucoup à cette passion. Donc je me suis demandé : si demain je n’avais plus ça, qu’est-ce que je ferais ? En échangeant avec Marion autour de cette question, petit à petit, l’idée du film s’est formée. C’est un vrai postulat de comédie classique, c’est-à-dire que, d’un fait tragique, on fait une comédie. La comédie, c’est toujours un inversé de désespoir, c’est prendre des choses tragiques par le biais de l’humour. Cela permet de dire les choses sans pathos, tout en tordant le cou au tragique. C’est pour cela que j’aime les comédies. Elles permettent d’aborder des sujets graves tout en offrant aux spectateurs une espèce de joie qui les rend heureux. C’est ce que j’admire chez Billy Wilder par exemple. Dans ses films, le postulat est souvent sombre et mélancolique mais il réussit à nous faire rire.
La comédie, c’est aussi une forme de pudeur ?
Je crois que c’est lié à ma personnalité. Je suis comme ça dans la vie. L’humour c’est une façon de dire des choses très intimes dans les sentiments. Ce personnage n’est pas si loin de moi. C’est certes un chanteur connu mais c’est
aussi un solitaire. J’en reviens toujours à ce type de personnage, seul, sans enfant, très égocentré. Et, c’est ce qui relie tous mes films, j’essaye toujours de voir comment un personnage solitaire arrive à se lier à d’autres, jusqu’à retrouver le goût de la vie. C’est un postulat qui n’est pas sans évoquer « L’Emmerdeur » d’Édouard Molinaro, avec Ventura qui veut avoir la paix et Brel qui chamboule sa vie. Dans notre film, le chanteur ne croit plus à la vie, et il croise une femme délurée, qui a une envie de vivre aussi forte que maladroite. Là encore j’aime ces personnages de femmes qui sont toujours trop fragiles, trop émotives. Donc je pars d’un homme qui a décidé d’en finir et j’en fait une comédie que j’espère fine et drôle.
Retrouvez la suite de l'entretien sur le site du distributeur, ARP Sélection.
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