
Dans 6 salles du réseau
Rencontre avec Zabou Breitman et Florent Vassault
Copyright Nolita
LE GARÇON
Un film de Zabou Breitman et Florent Vassault
Tout débute avec les photos d’une famille. Une famille inconnue, qu’on a l’impression pourtant de connaître. Au centre : ce garçon. Qui est-il ? Quelle est son histoire ? Et si chaque individu était aussi le héros involontaire d’un conte ? Une enquête familiale vertigineuse, où réalité et fiction se mêlent jusqu’à se confondre parfois.
LES SÉANCES
DIMANCHE 1ER JUIN, 18H
Cin'Eole à Craponne (69)
Présentation et échange avec les réalisateurs après la séance
LUNDI 2 JUIN, 19H
Ciné Pilat à Pélussin (42)
Présentation et échange avec les réalisateurs après la séance
LUNDI 2 JUIN, 20H45
Family Cinéma à St-Just St-Rambert (42)
Echange avec les réalisateurs après la séance
MARDI 3 JUIN, 18H00
Le Colisée à St Galmier (42)
Présentation et échange avec les réalisateurs après la séance
MARDI 3 JUIN, 20H30
Espace Renoir à Roanne (42)
Echange avec les réalisateurs après la séance
MERCREDI 4 JUIN, 15H
Ciné La Mouche à St-Genis-Laval (69)
Présentation et échange avec les réalisateurs après la séance
Copyright Nolita
ENTRETIEN CROISÉ ENTRE FLORENT VASSAULT ET ZABOU BREITMAN
Vous souvenez-vous de la première fois que vous vous êtes parlé de ce projet fou qui est devenu “Le Garçon” ?
FLORENT : Je me souviens d'un appel de Zabou et de son enthousiasme à l'idée d'un projet qui nous échapperait. Un projet à quatre mains dont ni elle, ni moi, ne pourrions savoir à l'avance où il nous emmènerait. J'ai senti que Zabou avait envie d'un saut dans l'inconnu dans un moment où tout est très balisé. Et à moi, elle offrait le point de départ d'un film : l'idée que les photos d'un anonyme puissent être le début d'une aventure. Il faudrait tirer le fil des photos, en espérant qu'au bout, il y aurait un film... Zabou, quelle est la genèse de cette idée de mêler documentaire et fiction, comme vous l’aviez déjà fait au théâtre, mais cette fois pour le cinéma ?
ZABOU : Beaucoup d’auteurs, autrices de théâtre (« Autopsie d’une photo de famille », « Vies de papier »), des artistes contemporains (Sophie Calle avec « Les histoires vraies »), de littérature (« Eux sur la photo » et bien sûr « Les gens dans l’enveloppe ») se sont penchés sur le sujet du vrai/faux, que j’avais déjà exploré avec « Des gens » d’après les documentaires de Depardon et « Logiquimperturbabledufou », d’après Ilan Kipper, mélangeant des textes, du faux et du vrai. L’idée de récupérer ces photos d’inconnus, et de parier que chaque personne sur terre mérite qu’on raconte son histoire a germé lentement. Ainsi que l’idée d’un mélange indissociable entre la fiction et le documentaire. Chose que je n’ai jamais vue au cinéma. Et ça à condition que je ne m’occupe que de la partie fiction, demandant à Florent de faire sa partie documentaire que j’ignore en majeure partie. Le film, ce sont nos deux films imbriqués, car l’un ne peut aller sans l’autre.
Suite de l'entretien sur le site du distributeur.